Nouvelle classe, nouvelle ambiance : des bavards peu travailleurs mais sympathiques. J'ai deux doutes avec eux : 1) que la mèche ait malgré tout été vendue par les autres et 2) qu'ils contestent un peu trop bruyamment ...
Dans la cour je n'échappe pas à la tentative maladroite du Lionceau timide, qui reprend vite fait son poisson d'avril. Cette fois-ci j'ai un argument de plus à mon moulin : si je suis arrivée un peu tard pour les chercher, c'est que j'étais à l'administration pour contester une décision récente ...
Sauf que le pessimisme est vraiment de mise dans cette classe. Lionceau bavard dégaine très rapidement "Ouais c'est pas vrai ça, c'est un poisson d'avril !", relayé un peu plus tard par la Poissonnière "Mme, vous êtes sûre de ne pas vous être fait avoir ?" (notez la confiance en mon jugement). Je finis par lancer le cours dans un contexte de division profonde entre les croyants et les sceptiques.
D'une manière générale, ce sont les élèves les plus scolaires qui jouent le jeu à fond : ils ont l'image d'un prof sérieux qui ne peut s'abaisser à ce genre de bêtises (et pourtant je fais pas mal d'humour en cours ...) Dans cette classe, les croyants vont se révéler plus bruyants que dans mon autre 5° : coups d'œil aux quatre coins de la classe, échanges plus ou moins discrets d'informations avec le voisin, doigts qui se lèvent à intervalle régulier pour indiquer une planque potentielle de micro ...
Au final une bonne partie de la classe s'est laissée prendre au jeu (au point que le Grand dadais viendra me confier en fin d'heure que j'ai rendu sa voisine parano), mais je commence à me lasser un peu ...
Dans la cour je n'échappe pas à la tentative maladroite du Lionceau timide, qui reprend vite fait son poisson d'avril. Cette fois-ci j'ai un argument de plus à mon moulin : si je suis arrivée un peu tard pour les chercher, c'est que j'étais à l'administration pour contester une décision récente ...
Sauf que le pessimisme est vraiment de mise dans cette classe. Lionceau bavard dégaine très rapidement "Ouais c'est pas vrai ça, c'est un poisson d'avril !", relayé un peu plus tard par la Poissonnière "Mme, vous êtes sûre de ne pas vous être fait avoir ?" (notez la confiance en mon jugement). Je finis par lancer le cours dans un contexte de division profonde entre les croyants et les sceptiques.
D'une manière générale, ce sont les élèves les plus scolaires qui jouent le jeu à fond : ils ont l'image d'un prof sérieux qui ne peut s'abaisser à ce genre de bêtises (et pourtant je fais pas mal d'humour en cours ...) Dans cette classe, les croyants vont se révéler plus bruyants que dans mon autre 5° : coups d'œil aux quatre coins de la classe, échanges plus ou moins discrets d'informations avec le voisin, doigts qui se lèvent à intervalle régulier pour indiquer une planque potentielle de micro ...
Au final une bonne partie de la classe s'est laissée prendre au jeu (au point que le Grand dadais viendra me confier en fin d'heure que j'ai rendu sa voisine parano), mais je commence à me lasser un peu ...